Dans quel cadre se déroulent les séances ?
LA NÉCESSITÉ D'OPÉRER DANS UN CADRE DE TRAVAIL CLAIR ASSURE LE BON DÉROULEMENT DE LA THÉRAPIE:
Les 3 premières séances permettent d'établir le contact favorisant la bonne entente dans une ambiance chaleureuse, de faire le point sur la situation et de déterminer l'objectif thérapeutique poursuivi. Ceci pour éviter de s'enliser dans des séances où on n'en voit pas la fin et de créer une dépendance improductive.
Il est à noter que les 2 parties à ce moment peuvent ne pas poursuivre[1] .
Il serait illusoire de croire que le rôle du psychothérapeute est de trouver des réponses immédiates à la tristesse, à l'anxiété, à la colère ou au désarroi.
Le psychothérapeute y joue plutôt le rôle d'un allié qui soutient, explore, accueille l'expression des sentiments de la personne qui consulte face à un problème précis. Avec elle, il déroule le fil de son histoire pour amorcer le profil d'un changement. Parfois cela implique des commentaires et des suggestions
Une psychothérapie peut se définir simplement comme un partenariat entre le psychothérapeute et la personne qui consulte en vue de résoudre un problème. L'un apportant son histoire, ses démarches, ses recherches, ses questions et l'autre ses compétences, ses connaissances et son expérience en vue d'atteindre l'objectif que la personne s'est fixé.
En fin de processus, si cela s'avère nécessaire, il peut y avoir 3 séances très espacées vérifiant la stabilité des nouveaux comportements mis en place. Ces séances permettent de faire le point sur le bien-être acquis.
La démarche psychothérapeutique propose de porter un regard attentif et bienveillant sur :
- le comportement développé, d'en comprendre les enjeux ainsi que les décisions qui le déterminent ;
- les traumatismes et les conflits intérieurs non résolus de l'enfance et de l'adolescence qui peuvent être à l'origine des comportements inadéquats et contribuer au malaise actuel ;
- les blessures laissées par les épreuves traversées qu'il convient de soigner ;
- ce qui empêche d'être vrai et d'avoir confiance en soi.
Dans cette démarche, le psychothérapeute va à la rencontre de ce qui fait la vie de la personne en explorant son histoire personnelle (souvenirs, traces de vécus antérieurs laissées en mémoire). Il aide à décoder, trouver l'origine de la blessure et proposer des pistes pour maîtriser les réactions inappropriées à la frustration afin de trouver des solutions créatives aux conflits.
La parole, la libération des émotions, ensuite la prise de conscience de soi, de son fonctionnement, de ses croyances, etc.… permettent de mieux se comprendre et évoluer en variante de se transformer. Il est important de souligner que dans la Sophia-analyse, cette liberté de choix est indispensable, elle rend la personne responsable de son cheminement quel qu'il soit.
L'accompagnement dans la mise en place vers la réalisation de ce choix tient compte de divers autres courants .
Dans cette recherche, il y a, d'une part le travail qui se fait au niveau du conscient et d'autre part celui qui se fait au niveau inconscient. Dès lors, il nécessaire de prendre en compte le lien entre l'état mental de la personne et l'influence qu'il peut avoir sur les maladies qu'il développe. Le décodage de ces symptômes est généralement utilisé comme pistes de travail dans la psychothérapie analytique.
L'épanouissement de la personne passe par l'équilibre entre le corps physique, l'émotionnel et le mental. Si les deux derniers sont travaillés en psychothérapie analytique, le premier dépendra d'une autre approche.
[1] Code de déontologie adopté par l'assemblée générale de l'EAP le 20 mai 1995 à Zurich et traduit en français par le Bureau de la Fédération Française de Psychothérapie (FFdP) à Paris, le 21 mars 1996.